Je parlerai, très certainement, ici dans ce blog, d'autres notions sur la nutrition ou la diététique qui sont sur le point de faire évoluer (je l'espère) la manière de percevoir ce qui devrait être notre première médecine : l'alimentation.
LE SET-POINT (1)
• La stabilité du milieu intérieur implique l’existence de système régulés ou d’homéostats. Dans le domaine nutritionnel, les systèmes concernés permettront d’assurer l’homéostasie énergétique (adipostat, pondérostat), l’homéostasie des micronutriments et l’homéostasie émotionnelle.• L’adipostat varie d’un individu à l’autre et varie pour un même individu au cours de la vie.
• En situation de surconsommation chronique, l’individu peut dépasser son set-point (hypertrophie des adipocytes) ; cette évolution est réversible. En cas de persistance de la surconsommation, la saturation des capacités d’adaptation de l’adipostat peut conduire à fixer un niveau plus élevé du set- point (hyperplasie des adipocytes) ; cette évolution est irréversible.
LE SET-POINT (2)
• Il n’existe actuellement aucun moyen de mesurer le set-point. La seule approche possible reste donc une approche clinique faisant intervenir les effecteurs de l’homéostasie énergétique : les sensations alimentaires. Le set-point d’un sujet peut être défini comme le poids qu’il maintient quand il mange selon ses sensations alimentaires.• Il n’existe à l’heure actuelle aucun moyen de modifier le set- point. Il n’est pas possible de se maintenir durablement au-dessous de son set-point, à moins d’accepter de s’affamer de manière chronique. Le set-point est donc le seul poids qu’il est physiologiquement possible de maintenir.
Source : Zermati J.-P., « Set-point et régulation
énergétique chez les personnes en surpoids : approche clinique », 2èmes
Rencontres du G.R.O.S., Paris, novembre 2004, http://www.gros.org/.