vendredi 28 novembre 2008

Le Set-Point



Bonjour,


Je parlerai, très certainement, ici dans ce blog, d'autres notions sur la nutrition ou la diététique qui sont sur le point de faire évoluer (je l'espère) la manière de percevoir ce qui devrait être notre première médecine : l'alimentation.


Voici une notion assez récente dans la nutrition et les régimes amaigrissants. Vue le métier que je pratique, c'est une des notions les plus difficiles à expliquer et à faire admettre aux gens que je rencontre, tant les à priori sur leurs poids et la façon de le faire varier sont ancrés profondément puisque dans la société actuelle, le culte de la minceur est de rigueur.




Cette notion est difficile à comprendre car, le corps ayant une mémoire, il ne vous permet pas de faire n'importe quoi avec votre poids. Alors que beaucoup de monde semble dire le contraire, et s'en foute plein les poches au passage.

C'est comme ci l'individu était face à l'impuissance de maitriser son corps et d'accepter parfois une fatalité contre laquelle il a toujours lutté : son poids, mais aussi quelque part sa mauvaise image de soi.



LE SET-POINT (1)

• La stabilité du milieu intérieur implique l’existence de système régulés ou d’homéostats. Dans le domaine nutritionnel, les systèmes concernés permettront d’assurer l’homéostasie énergétique (adipostat, pondérostat), l’homéostasie des micronutriments et l’homéostasie émotionnelle.


• L’adipostat varie d’un individu à l’autre et varie pour un même individu au cours de la vie.


• En situation de surconsommation chronique, l’individu peut dépasser son set-point (hypertrophie des adipocytes) ; cette évolution est réversible. En cas de persistance de la surconsommation, la saturation des capacités d’adaptation de l’adipostat peut conduire à fixer un niveau plus élevé du set- point (hyperplasie des adipocytes) ; cette évolution est irréversible.


LE SET-POINT (2)



• Il n’existe actuellement aucun moyen de mesurer le set-point. La seule approche possible reste donc une approche clinique faisant intervenir les effecteurs de l’homéostasie énergétique : les sensations alimentaires. Le set-point d’un sujet peut être défini comme le poids qu’il maintient quand il mange selon ses sensations alimentaires.


• Il n’existe à l’heure actuelle aucun moyen de modifier le set- point. Il n’est pas possible de se maintenir durablement au-dessous de son set-point, à moins d’accepter de s’affamer de manière chronique. Le set-point est donc le seul poids qu’il est physiologiquement possible de maintenir.

Source : Zermati J.-P., « Set-point et régulation
énergétique chez les personnes en surpoids : approche clinique », 2èmes
Rencontres du G.R.O.S., Paris, novembre 2004, http://www.gros.org/.



Et pour celle et ceux qui ne comprendraient pas malgré tout le set-point, laisser moi vos questions dans les commentaires et j'essaierai d'y répondre du mieux que je peux.


Voici un texte que j'ai écrit le 27 mars 1999. Donc bien avant le bug de l'an 2000.

Ne cherchez pas de lien, il n'y en a pas.


- NI BLEU - NI GRIS -


Trouver que le ciel n'est ni bleu, ni gris,
Penser que la Terre est belle est un à priori.
Inventer un nouveau modèle de civilisation,
Chercher juste un mot pour cette débilisation.

Cela ne signerait pas grand chose en soi,
Bien que la plupart des choses soient déjà
Aussi stupides et ridicules qu'une chemise de soie.
elle pria tout son temps et s'allongea.

La position horizontale permet de mieux voir
Le ciel qui n'est ni bleu, ni gris.
Respirer les étoiles, avaler les trous noirs,
Se désaltérer de nuages reste un pari.

Mais elle est là, prête à craquer et à mordre,
Bouffant la vie, chiant sa misère,
Admirant la haine qui envahit la Terre.
Diagnostiquant pour nous un nouvel ordre.

Surprise de se voir fière et forte,
Le vent l'emmène bien au delà des Dieux.
Surprise et émue de se savoir morte,
Le vent l'emmène et lui ouvre les yeux.





Tout d'abord, bonjour à celles et ceux qui parcoureront ce blog :)
Avant de me lancer, je tenais à dire que les articles ne défileront pas à allure régulière. Je laisserai libre cours à mon imagination et il n'y aura pas de fil conducteur. Il y aura peut être des jours où je sera prolixe, et des semaines voire des mois où je serais muet.
Tant pis ? Tant mieux ? A vous de me le dire ;)